Jeudi 20 octobre la fusée mitique russe décollera pour la première fois depuis son nouveau pad de tir de sinamary au CSG.

Pour son premier lancement Soyuz depuis le Centre Spatial Guyanais, Arianespace mettra en orbite les deux premiers satellites de la constellation européenne Galiléo. Ce lancement Soyuz, qui sera suivi par celui du lanceur léger européen Vega en 2012, donne naissance à la plus vaste gamme de services de lancements commerciaux de l’histoire.

Avec Soyuz au Centre Spatial Guyanais, Arianespace sera le seul opérateur au monde à lancer toutes les charges vers toutes les orbites, des plus petits aux plus grands satellites géostationnaires, des
grappes de satellites pour les constellations à la déserte de la Station spatiale internationale.

Le programme Soyuz au Centre Spatial Guyanais (CSG) s’inscrit dans la continuité de la coopération entre la France et la Russie, débutée en 1996 avec la création de Starsem pour l’exploitation du lanceur Soyuz à Baikonur. Ce partenariat stratégique permet à l’Europe de disposer d’un lanceur moyen et à la Russie d’augmenter le nombre de lancements. A ce jour, 23 lancements commerciaux ont été réalisés avec succès à Baikonur et 3 lancements restent encore à effectuer sur la période 2011-2012. Le lanceur Soyuz a déjà effectué 1776 missions depuis la Russie et le Kazakhstan, toutes versions confondues.

Les premières études sur Soyuz au Centre Spatial Guyanais remontent au début de 1998, ce qui a permis à l’Agence Spatiale Européenne (ESA) de démarrer le programme en 2004. Les travaux en Guyane ont démarré en 2005 et l’arrivée des premiers éléments russes a débuté en 2008.

L’ESA a confié au CNES la maîtrise d’oeuvre du projet afin de conduire le développement et la qualification technique de l’Ensemble de Lancement Soyuz (ELS) en Guyane.

L’Agence Spatiale Fédérale russe (Roscosmos), responsable de la réalisation de la partie russe du programme Soyuz au CSG, a coordonné l’ensemble des activités des entreprises russes impliquées
dans ce programme.

Arianespace a assuré la fourniture des systèmes russes et coordonné les activités des entreprises russes pendant la phase de développement.

Soyuz au CSG est d’ores et déjà un succès commercial, 14 lancements étant dans le carnet de commandes d’Arianespace avant même ce premier lancement.

Les deux satellites de la constellation Galiléo IOV-1 PFM et FM2 (du programme « IOV » (In Orbit Validation), prénommés Tiis et Natalia) seront placés sur une orbite circulaire à 23 000 km d’altitude. Ils ont été construits par un consortium dirigé par Astrium Gmbh.

Arianespace et sa filiale Starsem ont déjà mis en orbite les satellites précurseurs de Galileo, Giove-A et Giove-B, qui ont permis de sécuriser les fréquences attribuées à la constellation.

DESCRIPTION DE LA MISSION
Le 1er lancement Soyuz au CSG doit permettre de placer sur une orbite circulaire à 23 000 km d’altitude les deux premiers satellites opérationnels de la constellation Galiléo dans le cadre du programme « IOV » (In Orbit Validation).

La performance demandée au lanceur pour ce vol est de 1 580 kg dont environ 1 400 kg représentent la masse des satellites IOV-1 PFM et FM2 à séparer sur l’orbite visée (sur une orbite inclinée à 54.7°).

Le lancement sera effectué depuis l’Ensemble de Lancement Soyuz (ELS) à Sinnamary en Guyane française.

Orbite visée : orbite circulaire intermédiaire
Altitude : 23 222 km
Inclinaison : 54.7 degrés

Le décollage du lanceur est prévu le jeudi 20 octobre 2011, à un instant précis :
Soit 10:34:28 (UTC)
07:34:28 (Heure de Guyane)
12:34:28 (Heure de Paris)
06:34:28 (Heure de Washington, DC)
15:34:28 (Heure de Moscou)

Lancement a suivre dans la rubrique direct du space blog ou bien sur vidéocorner. 

fusée Soyouz VS01 sur son pad de tir avec a l'arrière la tour mobile qui permet de mettre en place le satellite sur la fusée

Ce satellite de 6 tonnes de la NASA est retombé sur Terre le 24 septembre. Trois jours après l’événement, l’agence américaine a confirmé que la rentrée s’était effectuée au-dessus de l'océan Pacifique.

De la taille d’un bus avec ses 10 m de long, l’Upper Atmosphere Research Satellite (UARS) a mobilisé la NASA, mais aussi d’autres agences à travers le monde, par exemple le CNES pour la France ou l’ESA pour l’Europe, afin de suivre au mieux ses dernières orbites avant qu’il ne plonge vers notre planète.
Il faut dire qu’avec 6 tonnes sur la balance, on savait par avance que l’imposant engin n’allait pas totalement se consumer en rentrant dans l’atmosphère. Environ 26 débris pour un total de 500 kg avaient été annoncés par l’agence américaine qui a tenté de calmer les esprits et les médias en rappelant que les «chances» (malchance plutôt !) d’être blessé (ou pire) par un résidu d’UARS étaient infimes. De plus, notre planète étant recouverte à 75 % par des étendues d’eau, on pronostiquait une forte probabilité pour que les restes du satellite finissent leur descente dans un océan.
Toutefois, peu après le 24 septembre, la NASA et le Joint Space Operations Center de la base de l’Air Force de Vandenberg reconnaissaient qu’ils ne pouvaient pas déterminer avec exactitude le point de chute d’UARS. Ainsi, ils publiaient une trace au sol assez longue montrant les zones survolées à la verticale par le satellite entre 03h23 et 05h09 TU (Temps Universel) le 24 septembre.

Trace au sol publiée par la NASA peu après le 24 septembre. L’heure d’entrée la plus probable était estimée au milieu de la fourchette, soit 04h16 en Temps Universel (flèche jaune). Crédit : NASA/Enjoy Space

Mais le 27 septembre, l'agence américaine a diffusé un nouveau communiqué qui est présenté comme «le dernier rapport sur la rentrée d’UARS par la NASA». De fait, la trace au sol est beaucoup plus réduite et confirme les premières impressions, à savoir que le satellite a terminé sa course au-dessus des océans.

La trace au sol communiquée par la NASA le 27 septembre s’achève à 04h00 TU le 24 septembre dans l’océan Pacifique (flèche jaune, moment où le satellite a pénétré dans l’atmosphère), soit 16 minutes avant le milieu de la fourchette publiée précédemment. Crédit : NASA/Enjoy Space

Le point de chute final est situé dans l’océan Pacifique à 14,1 degrés de latitude Sud et 189,8 degrés de longitude Est. La NASA  précise qu’elle «n’est pas au courant d’une quelconque observation de débris dans cette zone géographique».

source: enjoy space

Suite a un mouvement de grève (voir cet article) lancé au port spatial européen de kourou, le vol avait était reporté hier.

Les installations du Centre Spatial Guyanais étant à présent disponibles, Arianespace
a décidé la reprise des opérations de chronologie du lancement VA204.
Le Vol Ariane 204 doit mettre en orbite de transfert géostationnaire les satellites de
télécommunications ARABSAT 5C et SES-2.
Le décollage du lanceur Ariane 5 ECA est prévu dans la nuit du mercredi 21 au jeudi
22 septembre 2011, le plus tôt possible à l'intérieur de la fenêtre de lancement
suivante :
de 18h38 à 20h02, heure de Kourou
de 17h38 à 19h02, heure de Washington D.C.
de 21h38 à 23h02, en Temps Universel, le mercredi 21 septembre
de 23h38 à 01h02, heure de Paris, dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22
septembre
de 00h38 à 02h02, heure de Riyad, le jeudi 22 septembre.

lancement visible sur le site Vidéocorner

Ronald Garan, Andrei Borisenko et Alexandre Samokutyaev de l’Expédition 28 se sont posés dans les plaines du Kazakhstan le vendredi 16 septembre au matin. Trois de leurs collègues restent à bord l’ISS et démarrent ainsi l’Expédition 29.

De gauche à droite, assis dans leur combinaison blanche, Andrei Borisenko, Alexandre Samokutyaev et Ronald Garan se reposent installés dans des chaises après avoir été sortis de leur vaisseau Soyouz TMA-21 qui s’est posé dans les plaines du Kazakhstan. Ils reviennent après 164 jours passés dans l’espace à bord de la Station Spatiale Internationale. Crédit : NASA/Bill Ingals

Retardé d’une semaine en raison des problèmes liés au lancement raté d’un cargo Progress au mois d’août (voir cet article), le retour des 3 astronautes de l’Expédition 28 s’est déroulé sans encombre. Avant celui-ci, la Station hébergeait 6 personnes : les Américains Mike Fossum et Ronald Garan, les Russes Alexandre Samokutyaev, Sergey Volkov et Andrei Borisenko, et le Japonais Satoshi Furukawa. Ils formaient l’Expédition 28 commandée par Borisenko.

De l’Expédition 28 à 29
La relève des équipages de l’ISS se déroule par moitié. En conséquence, après 5 mois et demi passés sur orbite, Andrei Borisenko, Alexandre Samokutyaev et Ronald Garan se sont installés à bord de leur vaisseau russe Soyouz TMA-21 qui les avait amenés là-haut en avril dernier. Auparavant, Borisenko avait officiellement transmis le commandement du complexe orbital à Mike Fossum, marquant le passage de témoin de l’Expédition 28 à 29.

Le vendredi 16 septembre à 00h38 Temps Universel (TU - temps de référence de la Station), le TMA-21 s’est séparé de l’ISS afin de commencer sa descente vers notre planète. Un retour dans les règles de l’art si l’on excepte une interruption momentanée des communications radio entre la capsule triplace et le centre de contrôle de Moscou. Au final, Le TMA-21 baptisé Gagarine pour honorer le cinquantième anniversaire du premier homme dans l’espace, s’est posé dans les plaines du Kazakhstan à 9h59 heure locale (3h59 TU). De toute évidence, l’engin est arrivé au cœur de la zone prévue puisque le premier hélicoptère des équipes d'assistance et de récupération était sur place deux minutes seulement après l’atterrissage

Comme dit précédemment, le Soyouz TMA-21 a été baptisé Gagarine pour saluer les 50 ans du tour de Terre historique du Soviétique Youri Gagarine le 12 avril 1961. Un événement qui signa le début des vols spatiaux habités (voir ce dossier). Un hommage d’autant plus justifié que le TMA-21 décolla le 4 avril 2011, soit seulement quelques jours avant l’anniversaire. On remarquera qu’une photo montrant Youri Gagarine et l’ingénieur Serguei Korolev (concepteur de la fusée Soyouz) fut placée sur le TMA-21 pendant que les 3 astronautes étaient sortis du vaisseau.

Gagarine et Korolev honorés avec cette photo placée sur le Soyouz TMA-21 par les équipes de récupération, peu après l’atterrissage. Crédit : NASA TV/Roscosmos

La suite de la relève le 14 novembre
La Station n’héberge donc plus actuellement que 3 astronautes (Fossum, Volkov et Furukawa). Normalement, 3 personnes devaient décoller le 22 septembre avec le vaisseau Soyouz TMA-22 afin de compléter l’équipage de l’Expédition 29 et revenir ainsi à 6, nombre optimal pour l’exploitation de l’ISS et le suivi des expériences à bord. Mais le planning a été décalé car l’échec du lancement du cargo Progress à la fin du mois d’août a jeté un doute sur la fiabilité d’un élément de la fusée Soyouz qui le portait (rappelons qu’il y a la fusée Soyouz et aussi le vaisseau Soyouz : la défaillance ne concernait que la fusée). L’agence russe assure que le problème a été identifié et a même annoncé un nouveau calendrier de vols (voir cet article) avec un décollage du Soyouz TMA-22 (au sommet d’une fusée Soyouz) au 12 novembre. Toutefois, le communiqué de presse de la NASA publié juste après l'atterrissage de ce matin précise lui un envol du TMA-22 fixé au 14 novembre, soit deux jours plus tard que l’annonce russe. En revanche, l’équipage ne change pas : ce sont les Russes Anton Shkaplerov et Anatoly Ivanishin qui s’envoleront avec l’Américain Dan Burbank rejoindre leurs 3 collègues de l’ISS afin de compléter l’Expédition 29.

source:enjoy space

MOSCOU — Deux des quatre lanceurs Soyouz déployés à Kourou (Guyane française) doivent être rapatriés en Russie car ils sont équipés d'un moteur identique à celui qui a provoqué l'échec du lancement d'un vaisseau Progress en août, a indiqué mardi une source spatiale russe citée par Interfax.
"Quatre fusées russes se trouvent au centre spatial de Kourou, deux Soyouz-ST-A et deux Soyouz-ST-B. Le troisième étage des Soyouz-ST-A doit être rapatrié en Russie pour passer en revue les moteurs RD-0110, dont une panne a entraîné l'échec du lancement (fin août) du vaisseau Progress M-12M", a expliqué cette source sous couvert de l'anonymat.
Le premier lancement d'un Soyouz depuis Kourou, prévu le 20 octobre, ne devrait cependant pas être retardé, le lanceur n'étant pas équipé du moteur incriminé.
Le décollage prévu le 16 décembre pour mettre sur orbite le satellite militaire français Pleïades-1 devrait en revanche être reporté.
Par ailleurs, le lancement de six satellites américains de télécommunication Globalstar depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan) va aussi être reporté du 8 octobre "aux alentours du 10 décembre", a indiqué la source spatiale citée par l'agence Interfax.
Enfin, le lancement d'un vaisseau Progress chargé de ravitailler la Station spatiale internationale (ISS) pourrait avoir lieu le 14 octobre. "Le calendrier de lancements de toutes les fusées Soyouz dépendra de ce lancement là", a encore indiqué la source.
Contactée par l'AFP, l'agence spatiale russe Roskosmos s'est refusée à tout commentaire.
Roskosmos a suspendu les décollages de fusées Soyouz après la perte fin août de Progress.
Les autorités russes ont indiqué que l'accident était dû à un défaut technique dans le système de transmission du carburant qualifié de "fruit du hasard". La reprise des vols n'a cependant pas encore été décidée.
Une évacuation des trois derniers occupants de l'ISS est envisagée si les lancements russes ne reprennent pas d'ici fin novembre, Soyouz étant le seul vecteur de vols habités vers la station orbitale depuis la retraite cet été des navettes américaines.
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