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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 18:40

Aujourd'hui, les 6 nouveaux astronautes de l'ESA (agence spatiale européenne) ont finit leur formations préparative a leur métier.

Les 6 astronautes ont reçut aujourd'hui leur diplome marquant la fin de leur formation d'astronaute. Ils avait était présenté a la presse en juin 2009(  voir cet article sur enjoy space) après 1 ans de formations, les nouveaux astronautes de l'ESA ont débuté leurs formation se déroulera pour la grande partie au Centre européen des astronautes (EAC), où ils suivront un programme développé par l’EAC, en lien avec les spécifications internationales mis en place par les partenaires de la Station spatiale internationale (ISS).
 
Les cours dispensés vont tout d’abord les familiariser avec l’ESA et ses partenaires industriels, avant de suivre des cours fondamentaux tels que l’ingénierie électrique, puis d’entrer plus dans le détail des systèmes et opérations spatiales et d’approfondir des sujets tels que la participation de l’Europe à l’ISS (laboratoire Columbus, ravitailleur spatial ATV) et au lanceur Soyuz. D’autres cours leur permettront d’acquérir les bases dans des domaines spécifiques qui leur seront nécessaires dans le futur, comme l’apprentissage du russe, la familiarisation avec la plongée sous-marine pour les sorties dans l’espace et un entraînement aux techniques de survie.

une vidéo a était tournée pendant leurs et les meilleurs moment sont visible ci dessous:

 

 

remise des diplome des 6 nouveaux astronautes de l'esa

photo de la remise des diplôme de fin de formation pour les 6 nouveaux

un interview du patron du spatial européen: Jean jacques Dourdain: sur space quotes/ souvenir d'espace

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 11:23

Comme nous le savons à présent, le lancement final de la navette spatiale Discovery est maintenant ciblé pour au plus tôt pour le vendredi 3 décembre à 08H52 de notre heure. Les gestionnaires de la mission ont voulus donner aux équipes de techniciens plus de temps pour pouvoir terminer dans de bonnes conditions les travaux de réparations. Les travaux de réparation sont maintenant en cours d'achèvement notamment en ce qui concerne le cas (GUCP). Les travaux ont étés achevés et les techniciens ont même déjà procédés à des contrôles d'étanchéité dans la nuit du 17 au 18 novembre. la GUCP n'a pas fuie."

C'est plus exactement mercredi soir que les techniciens avaient complétés deux séries de contrôles d'étanchéité avec de l'hydrogène. Les contrôles d'étanchéité ont été effectués à une température ambiante, et un des deux test à été réalisé avec une pression supérieure à la norme dans un but logique mais si nécessaire soit il a ce jour; tester rigoureusement la bonne tenue des récentes réparations d'un bout a l'autre de la ligne menant a la GUCP. Les techniciens ont également terminés une modification (dont j'avais parlé brièvement il y'a quelques temps) sur des disjoncteurs situés à l’arrière d’un panneau électrique dans le compartiment de l'équipage de Discovery. Ce circuit était soupçonné par les ingénieurs, d'être le coupable (parmi d'autres potentiels coupables étudiés) d’un problème rencontré plus tôt avec Discovery concernant ses 3 moteurs principaux.

Ne reste donc plus que le travail dédié à la réparation de deux poutres métallique de soutien, nommées "longerons" en français, situées sur la zone intertank du réservoir externe de Discovery. Les équipes de techniciens ont installés jeudi, de nouvelles sections en métal, appelée «doubleurs» qui sont deux fois plus épaisse que le métal d'origine, dans le but de réparer les parties fissurées devenues critiques, des deux longerons de soutiens. Elles sont censées leur faire retrouver leur propre intégrité en vue d'un vol.

Les techniciens sont actuellement en train de commencer le travail de pulvérisation, en ce samedi soir français, cette tache de travail était prévue pour débuter dans leur après-midi. ils devaient impérativement attendre que la tache de travail précédente soit terminée et contrôlée pour pouvoir présenter cette nouvelle couche de mousse BX, sur les zones réparés ainsi que sur les zones avoisinantes. La mousse aura ensuite besoin de quatre jours pour sécher. Si les gestionnaires de la mission approuvent les réparations, la date ciblée du 3 décembre deviendra alors la date officielle de la première tentative de lancement, sans oublier que passé cette date ils auront encore trois jours pour lancer la navette avant la fermeture de la fenêtre.

 

Travail de nuit

Travail de nuit
Au centre spatial Kennedy en Floride, les techniciens travaillent jour et nuit sur le pas de tir afin de procéder aux réparations sur la navette Discovery. À gauche du booster blanc se trouve la zone où une fuite d’hydrogène fut constatée le 5 novembre (là où la passerelle rejoint le réservoir externe). Un peu plus haut, à droite de la partie conique du booster, on remarque une sorte d'échafaudage temporaire qui permet d’intervenir sur les fissures du réservoir.
Crédit : NASA/Ben Smegelsky

Lien vers l’image originale

source: enjoys space / Forum de la conquête spatiale

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 18:22

Les techniciens du centre Kennedy en Floride sont en train de résoudre les problèmes qui sont apparus suite au lancement annulé de Discovery au début du mois de novembre (une fuite d’hydrogène, une fissure sur la mousse isolante du réservoir externe et des fissures sur des pièces de renfort en aluminium - voir cet article et celui-ci). La NASA a décidé que la date d’envol préalablement envisagée au 30 novembre ne permettait pas d’accomplir tous les travaux et vérifications nécessaires. En conséquence, la doyenne des navettes décollera pour son ultime mission STS-133 le 3 décembre 2010 à 7h52 TU (Temps Universel, 8h52 heure française) au plus tôt. Les responsables de l’agence américaine doivent toutefois se réunir le 24 novembre prochain afin de confirmer ou non cette date en fonction des rapports techniques qui leur seront soumis.

 

Planning de la mission sts 133 (heure de floride):

En supposant un lancement à temps le 3 décembre à 2h52 (a.m EST), Discovery s'amarera à la station spatiale vers 11 heures (p.m), le 4 décembre.

La première des deux sorties extravéhiculaires commencera vers 8 h 45, le 6 décembre avec la deuxième suivant vers 8 h 15 (p.m), le 8 décembre.

Le départ de l'ISS serait attribué avant 18 heures le samedi 11 décembre, pour un atterrissage en retour au Kennedy Space Center vers 9 h 55 (p.m EST) le lundi 13 décembre.

http://www.spaceflightnow.com/shuttle/sts133/101118delay/

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 23:01

Le retour du Soyouz TMA-19, qui était programmé pour le 30 novembre, a été avancé de quelques jours, comme l'indique cette dépêche en anglais venant de RIA Novosti : http://en.rian.ru/world/20101115/161348973.html

En cause, le sommet de l'OSCE prévu les 1er et 2 décembre, durant et autour duquel le trafic aérien sera limité. Le retour du Soyouz est donc considéré comme faisant parti du trafic aérien !

Le Service Mission Control Center TsNIIMash a prévu le désamarrage de la capsule Soyouz TMA-19 avec l'ISS le 26 novembre à 04 heures et 19 minutes, heure de Moscou (01h19 GMT). L' attérissage du module se fera à 7 heures 46 minutes (04:46 GMT) dans le 84 km au nord d'Arkalyk au Kazakhstan.

Les membres de l'équipage du Soyouz TMA-19 Fiodor Iourtchikhine, Douglas Wheelock et Shannon Walker ont déjà commencé leur préparation pour leur retour sur Terre.

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 22:11

"Les fragments du vaisseau qui n'ont pas brûlé dans les couches denses de l'atmosphère sont tombés dans le secteur indiqué du Pacifique interdit à la navigation", a indiqué le porte-parole du TsOUP.
http://fr.rian.ru/science/20101115/187868953.html


Le vaisseau Progress M-05M, qui s'est détaché de la Station spatiale internationale (ISS) le 25 octobre dernier, a servi de laboratoire scientifique autonome. Il a permis d'effectuer les expériences géophysiques appelées à étudier les variations dans l'espace-temps de la densité de l'environnement plasmatique d'un engin spatial pendant le fonctionnement de ses moteurs à ergols liquides.

Les résultats des expériences ont été observés par l'unique radar terrestre à diffusion incohérente de Russie qui appartient à l'Institut de physique solaire et terrestre d'Irkoutsk. Situé à 120 km d'Irkoutsk, le radar à impulsions monostatique a été mis au point sur la base d'un ancien radar militaire Dnepr remis à l'Institut en 1993. Il existe neuf radars de ce type dans le monde - en Russie, au Groenland, aux Etats-Unis, à Puerto Rico, au Pérou, au Japon, en Ukraine, deux radars se trouvant sur le territoire de l'Union européenne

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 16:39

L’agence japonaise JAXA a confirmé le 16 novembre que la capsule de retour d’échantillons de sa sonde contenait des particules prélevées sur l’astéroïde Itokawa.

 

À gauche : Hayabusa photographie son ombre sur Itokawa. À droite : illustration montrant la sonde et sa «trompe» de prélèvement d’échantillons en train de frôler la surface de l’astéroïde.
Crédit : JAXA/Enjoy Space


Avec la mission Hayabusa, le pays du Soleil Levant a donc bien signé le premier retour d’échantillons prélevés sur un astéroïde. Jusqu’à récemment, le doute subsistait.

Une mission à suspens
Le 9 mai 2003, Hayabusa quittait le Japon pour se diriger vers l’astéroïde Itokawa. Avec cette mission robotique, l’agence spatiale nippone espère réaliser une grande première : ramener des poussières prélevées à la surface de l’un de ces «cailloux baladeurs» qui arpentent le système solaire. Le périple ne sera toutefois pas sans encombre ! En fait, la sonde va cumuler les pannes et, à chaque fois, les équipes au sol trouveront un moyen de surmonter les obstacles. Ce portfolio Enjoy Space résume ce qui fut une véritable mission à suspens !

Grâce à plusieurs survols rapprochés d’Itokawa, Hayabusa a signé les clichés les plus détaillés à ce jour d’un astéroïde.
Crédit : JAXA/Enjoy Space


En novembre 2005, Hayabusa se pose à deux reprises sur Itokawa. Mais la JAXA reconnaît aussitôt qu’elle ne sait pas si le dispositif chargé de récolter des échantillons de cet astéroïde de 607 m de large a fonctionné. Le mécanisme est astucieux et repose sur une sorte de «trompe» au sein duquel on tire une bille. En percutant le sol, celle-ci provoque une gerbe de poussières issues de la surface d’Itokawa qui remontent le long de la trompe pour être piégées dans deux réceptacles. Si la sonde a bel et bien réussi par deux fois son approche de l’astéroïde, son ordinateur de bord ne confirme pas en revanche que la bille a bien été tirée comme prévu...

La «trompe» d’Hayabusa (en préparation au sol et en illustration), chargée de prélever des échantillons de la surface de l’astéroïde Itokawa en tirant une petite bille vers le sol.
Crédit : JAXA/Enjoy Space


Lorsque fin 2005 Hayabusa entame son retour vers la Terre (qui prendra au final 3 ans de plus que prévu), personne ne sait si elle transporte quelque chose. Le 13 juin 2010, la sonde se désintègre dans l’atmosphère terrestre tandis que sa capsule d’éventuels échantillons se pose au sol sous parachute en Australie. Sur le plan technique, l’agence japonaise signe là une réussite incontestable (voir cet article Enjoy Space).

La capsule de retour d’échantillons d’Hayabusa en cours de récupération dans le désert australien par les équipes de la JAXA.
Crédit : JAXA


Sur le plan scientifique, la mission peut toutefois être aussi considérée comme un succès au regard des nombreux clichés et mesures accomplis lorsque Hayabusa a survolé Itokawa. Mais les scientifiques espèrent qu’au moins un des deux réceptacles de la capsule de retour d’échantillons héberge des particules de l’astéroïde. Après tout, si la trompe est entrée en contact avec le sol, le petit choc a pu soulever des poussières en quantité suffisante pour qu’une partie soit prélevée. C’est dans un laboratoire de la ville de Sagamihara que les deux réceptacles ont été ouverts avec d’infinies précautions. Dans celui dénommé A, 1.500 particules d’une taille inférieure à 10 micromètres ont été détectées et récupérées à l’aide d’une spatule.

La spatule (flèche) avec laquelle les précieuses particules du réceptacle A ont été prélevées.
Crédit : JAXA


L’analyse des particules au moyen d’un microscope électronique montre la présence de pyroxène et d’olivine, des minéraux typiques de la composition des astéroïdes comme Itokowa. La JAXA écarte toute possibilité de contamination, notamment par des poussières issues du site de lancement près de Sakurajima ou de celui de l’atterrissage en Australie (leur composition aurait été facilement détectée).

À l’aide d’un microscope électronique, les particules présentes dans le réceptacle A d’Hayabusa ont pu être identifiées (flèches rouges). Leur composition (olivine et pyroxène) confirme selon l’agence japonaise leur origine extraterrestre : elles proviennent donc bien de l’astéroïde Itokawa.
Credit: JAXA/Enjoy Space


Hayabusa a donc bien ramené des particules d’Itokawa faisant du Japon le premier pays à tenter et réussir un retour d’échantillons d’un astéroïde. Mais la vaillante sonde pourrait nous réserver une nouvelle bonne surprise, car il reste à examiner le contenu du réceptacle B. Or, les techniciens estiment qu’il pourrait abriter encore plus de particules que le A !

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 20:48

Les Ingénieurs ont détectés une nouvelle et quatrième fissure située sur un longeron du compartiment « intertanck » situé entre le réservoir d'oxygène liquide et la section d’hydrogène.

Les ingénieurs élaborent encore et encore des plannings de réparations idéales pour faire en sorte, que la navette soit prête pour l’ouverture de la fenêtre du 30 novembre. Au cours du week-end, une quatrième fissure a été trouvé dans un nouveau longeron situé sur le côté gauche du réservoir, connu sous le nom « "S-6-2 », les responsables ont confirmé cela aujourd’hui. En revanche, aucune fissure n'a été trouvée dans les longerons situés sur le côté droit du réservoir. Pour corriger les fissures initiales, les ingénieurs ont décidés de découper la partie endommagée en le remplaçant avec une autre pièce métallique appelée "doubleur » qui fournira à cette zone endommagée plus de force structurelle. Vraisemblablement, le même type de réparation sera utilisé pour réparer cette quatrième fissure. Les réparations extérieures du réservoir ne sont pas inhabituelles. Quelque 29 fissures au totale ont été trouvés dans 18 réservoirs précédent, selon un responsable, dont quatre qui ont, comme vous le savez, été trouvés dans le réservoir de Discovery, (ET-137), et trois trouvés sur le réservoir prévu pour une utilisation d'ici l'été prochain destiné à la navette Atlantis, ET-138. Des doubleurs ont été utilisés dans 23 réparations pour 29 fissures.

Les ingénieurs, sont du même avis que certains d’entre nous ici, puisqu’ils suspectent l'utilisation d’un alliage léger d'aluminium-lithium constituant les réservoirs qui pourrait contribuer au problème de fissures. Bien que les réparations sur des fissures ne soient pas rares, les fissures dans le réservoir de Discovery sont les premieres à être trouvé depuis la rampe de lancement, où l'accès est plus difficile. Durant notre week end, une enceinte de protection a été construite autour du site où sont présents les dommages connus pour faciliter les réparations et l'application éventuelle de mousse fraîche. Les ingénieurs ne savent pas encore si d'autres défauts restent à découvrir, mais les ingénieurs sont optimistes, et ont confiance en leurs instruments à haute technologie capable de détecter des dommages causés sous la mousse.

Les responsables de la NASA n'ont pas encore pris une décision officielle concernant une éventuelle opportunité de test de tanking, afin de s'assurer que le matériel de remplacement de la GUCP soit opérationnel. Si le test est commandé, il sera probablement réalisé au cours d'une chronologie de lancement étendu, en supposant que les réparations de mousse soient terminées à temps. A suivre

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 18:10

 

L'équipage de l'expdition 25 qui est en ce moment dans l'espace est en train d'éffectuer une EVA:

EVA en cours! nous en sommes a environ 02h d'EVA voici le programme de cette sortie.

1. Réaliser des "Test" sur le module Zvezda et Pirs;
2. Installation de la deuxième station de travail URM-D sur le module Zvezda,
3. Prise de photographies d'IPI-SM sur le module Zvezda,
4. Retrait de l'équipement Rokviss sur la première station de travail URM-D sur le module Zvezda,
5. Installation d'un "gap spanner" sur le module Pirs;
6. Installation SKK # cassette 1-M2 sur le module Poisk;
7. Installation d'entretoises entre le module et Poisk et le module Zvezda et entre le module Poisk et module Zarya.

Les cosmonautes russes ont commencés leurs activités à l’extérieure de la Station spatiale internationale. Fiodor yurchikhine et Oleg Skripochka, tous deux ingénieurs de vol de l'Expédition 25, sont sortis par le sas d'accostage Pirs autour de 17 heures 55 (heure de Moscou) pour assurer un travail long de 6 heures et 10 minutes. Cette sortie dans l'espace sera la cinquième pour Yurchikhin, qui porte la combinaison spatiale marquée avec des bandes rouges. C’est une première pour Skripochka, qui porte le costume à rayures bleues. Les objectifs principaux de la sortie ont été l’installation d’un poste de travail polyvalent situé sur le côté tribord de la section à grand diamètre du module de service Zvezda, le remplacement d’une isolation thermique propre destiné pour le système « Elektron oxygène génération » et le déplacement d’une caméra de télévision depuis un bout du compartiment d'amarrage du Rassvet à l'autre.

D’autres objectifs comprennent le nettoyage et la suppression d'une expérience connue sous le nom « Kontur », l’installation d'un nouveau kit d’expérience sur matériaux situé sur une main courante du module Rassvet, la collecte d’échantillons entreposés à l'extérieur de Zvezda et Pirs.

Voici le profil du positionnement des astronautes dans la station:



Yourtchikhine et Skripotchka vont sortir par le module Pirs, qui sera donc isolé du reste de la station. Jusque là, rien de compliqué.
Mais au cas où ils ne parviendraient pas à repressuriser Pirs (une situation semblable s'était produite sur Mir en 1990), ils vont aussi isoler le PKhO de Zvezda, afin qu'ils puissent s'en servir de sas de secours au cas où (le PKhO est la partie sphérique de Zvezda).

Et c'est là que le problème apparaît : si vous condamnez le PKhO, vous condamnez l'accès au Soyouz TMA-M amarré sur Poïsk, et vous isolez le segment US du segment russe !

Donc, en cas de problème avec Pirs, il est impératif que chaque cosmonaute soit dans son Soyouz respectif, parce que sinon il ne pourrait pas le rejoindre, et il serait coincé sur la station !

Lors de cette sortie l'expériance Expose-R vas être m'y en place

"EXPOSE-R est le quatrième bâti expérimental dédié à l'exobiologie construit par l'ESA" précise Michel Viso, responsable du programme Exobiologie au CNES. Il fait suite aux expériences EURECA-ERA (1992-1993) et BIOPAN (1993, 1997, 1999) et vient compléter la charge utile EXPOSE-E. Au départ, le projet EXPOSE faisait suite à un appel à propositions de l'ESA et la charge utile devait être fixée au module européen Columbus. Compte tenu des délais entre la conception d'EXPOSE et le lancement de Columbus, l'ESA avait préféré négocié avec la Russie la possibilité de mettre en place une charge utile identique sur le module russe Svezda. "Ironie du sort EXPOSE-E (E pour Europe) a finalement rejoint l'ISS avec quelques mois d'avance sur EXPOSE-R (R pour Russie) où elle est installée depuis février 2008." sourit Michel Viso. Aujourd'hui, les deux instruments ont les mêmes capacités pour accueillir des échantillons mais les expériences choisies par l'ESA ne sont pas les mêmes.

EXPOSE-R est équipé de trois plateaux porte-échantillons équipés de quatre alvéoles de 77 X 77 X 26 mm chacun. Chaque plateau accueille quatre platines sur lesquelles sont visées les cellules contenant les échantillons. Certaines cellules sont étanches et fermées par des fenêtres optiques, d'autres sont laissées ouvertes sur l'environnement spatial. Chaque plateau est chargé d'échantillons de molécules organiques et d'échantillons biologiques composés de graines de plantes, de spores de bactéries, de moisissures et de fougères. Les échantillons seront exposés aux radiations UV, au vide cosmique et à des variations extrêmes de température pendant environ un an et demi.
http://www.cnes.fr/web/CNES-fr/7540-expose-r-installe-hors-de-l-iss.php
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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 11:27

Comme nous le savons à présent (et depuis un moment déjà), les ingénieurs avaient en début de semaine découverts deux fissures situées sur la surface lisse métallique d’un longeron du réservoir externe, lorsque la mousse endommagée le 05 novembre fut découpée par les techniciens. Les Ingénieurs avaient rapidement élaborés un plan pour réparer les dommages, notamment en installant une section de remplacement, ayant le rôle de doubleur susceptible de fournir la force structurale supplémentaire nécessaire. Ensuite ils devaient pulvériser de la mousse isolante, pour finaliser les réparations. Tout viens de se compliquer un petit peu depuis hier, lorsque de la mousse supplémentaire a été retirée de la zone pour s'assurer qu'aucune autres problèmes n’étaient présents. C’est alors que des ingénieurs ont découvert une petite fissure située sur un longeron situé immédiatement sur la gauche de celui qui est déjà endommagé. Mais ce n'était pas inattendu, disent ils. Les ingénieurs utilisent des «modèles mathématiques structurelles» pour caractériser les forces agissant sur les longerons lors d’un lancement, afin d'effectuer des réparations suffisantes pour fournir la marge de sécurité requise, cette « nouvelle » fissure, sera incluse dans le processus de réparation, beaucoup plus petite elle ne mesure que 07,32 cm.

En même temps, une autre équipe d'ingénieurs est en train de finalisé leurs plans de réparations, en ce qui concerne le remplacement de la GUCP. Ils avaient initialement prévu d'installer du nouveau matériel de remplacement vendredi, mais les gestionnaires ont retardés l'opération pour le début de la semaine prochaine afin de recueillir des données supplémentaires.

L'objectif de ce petit retard, consiste à mesurer et à inspecter avec un laps de temps supplémentaires la plaque ombilical GUCP, pour un meilleur ajustement possible. Le montage qui a fui n'avait apparemment pas une bonne concentricité interne, (La concentricité est la propriété des objets qui sont concentriques, c'est-à-dire qui partagent le même centre. En géométrie, on parle par exemple de cercles concentriques pour désigner des cercles qui partagent le même centre sans disposer nécessairement du même diamètre) ou un problème d'alignement qui peut avoir donné lieu à cette fuite, dans des conditions cryogéniques. Les responsables de la NASA envisagent un test de ravitaillement en carburant pour s'assurer que le matériel de remplacement reste sans fuite lorsque le carburant supercold sera pompé à bord, mais étant donné que les travaux de réparation de mousse, n'ont pas encore été finalisé, avec une date réellement butoir, ce test, reste programmé à une date ADU. ( source FCS ( traduit du site spaceflightnow.com par Sidjay)

gucp-schema-web

Emplacement du bras qui amène le tuyau d’évacuation des gaz d’hydrogène au réservoir. La fuite du 5 novembre s’est produite sur le GUCP qui est le dispositif de connexion au réservoir. Lors du lancement, ce bras de 15 m de long pivote pour laisser la navette s’envoler. ( source enjoy space)

http://www.spaceflightnow.com/shuttle/sts133/101112crack/cracks.jpg

Vue des différentes fissures sur le réservoir externe

vidéo: Réparations au pad 39A (GUCP) - navette spatiale discovery - STS-133
11.11.2010
(VO 08'03'')
Lors de la journée du 10.11.2010 au Centre spatial Kennedy en Floride, les techniciens affectés au pad de lancement 39A avaient commencés le démontage de la connexion ombilicale GUCP, souvent nommée (GUP) et avaient abaissés le bras le long de la tour fixe du pad.

 


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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 12:39

Grâce a un partenariat entre le space blog/ le FCS et un webmaster a titré pour envoyé des messages à l'équipage de la mission MARS 500. Cette mission est le fruit d'une  collaboration entre l'IBMP(Institute for Bio-Medical Problems de l'Académie des sciences de Russie, l’Agence spatiale européenne (ESA) et l'Agence spatiale fédérale russe (Roscosmos) ( voir cet article du space blog). L'équipage est sélectionné pour la mission: 

Nationalité Nom Poste en mission Age Profession
Russie Sergei Ryazansky
(Сергей Рязанский)
Commandant 34 ans biochimiste, cosmonaute
Russie Oleg Artemyev
(Олег Артемьев)

37 ans ingénieur, cosmonaute
Russie Alexei Baranov
(Алексей Баранов)
médecin 33 ans médecin urologue
Russie Alexei Shpakov
(Алексей Шпаков)

25 ans physiologiste du sport
Drapeau de la France Cyrille Fournier
40 ans Pilote de ligne
Drapeau de l'Allemagne Oliver Knickel
28 ans ingénieur dans l'armée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez envoyé vos message grâce à la rubrique contact du space blog et vous pourrez posez vos questions a l'équipage et je vous ferait parvenir vos réponse alors n'hésitez pas a participé.

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